mercredi 30 mai 2018

Remise du Prix Adolecteurs 2018 à Jean-François Sénéchal pour Le Boulevard !

Lundi 28 mai, le Prix a été remis à Jean-François Sénéchal au Collège Sainte-Marcelline, en présence des élèves.

Entrée de Jean-François Sénéchal sous les applaudissements des élèves.



Remise du prix (De gauche à droite: Caroline Billo, de la librairie Monet, Christelle Bastard, Susane Duchesne, de la librairie Monet et Jean-François Sénéchal)


Puis, 2 autres invités de Bayard Canada les ont rejoints: Sylvie Roberge, directrice éditoriale, ainsi que Maxime P. Bélanger, directeur littéraire et artistique.


Élèves en grande conversation avec Sylvie Roberge.


Les élèves ont ainsi eu la chance de discuter avec des passionnés de littérature jeunesse à propos des différents aspects de l'élaboration d'un livre.


Nous vous invitons à organiser de telles rencontres dans les écoles: elles sont l'occasion de beaux échanges entre les jeunes et les professionnels du livre !

N'oubliez pas que, pour être enrichissantes, ces rencontres doivent se préparer : il est, bien sûr,  essentiel d'inciter les élèves à lire les oeuvres des auteurs rencontrés, mais il est bien aussi de les amener à réfléchir aux questions qu'ils souhaitent poser et à préparer différentes petites "surprises" à remettre à l'auteur !



Exemples de surprises préparées pour Jean-François Sénéchal:

Deux élèves ont proposé leur vision d'une couverture pour le roman Le Boulevard:



Version d'Alessia Proux
 


Version d'Angelica-Anne Serrano





Deux élèves de secondaire 5 ont écrit le texte suivant:

Chris et Chloé


CHRIS:
Je suis ben amoureux de Chloé. 
Stun sentiment que j’ai jamais senti moé.
C’est comme un petit papillon,
Non, pleins de mega papillons
Autant de bibittes que j’ai de chaussettes trouées!
Faudrait qu’ils arrêtent de me chatouiller
C’est po que j’aime po ça,
C’est que ça prend de la place dans mon estomac.
Je veux qu’ils laissent de la place pour le manger.
Ça commence à ben m'énerver.

CHLOÉ: 
Chris, y commence à ben m’énerver
J’arrête pas d’y parler,
Mais il veut pas m’écouter.
J’aimerais ben ça l’aider
Parce que quand je suis stressée,
Je pars à tricoter.
Deux fois dans la semaine
Une petite vieille vient m’porter d’la laine
Chris y’aime pas quand je dis ptite vieille,
Mais c’est ça qu’elle est: petite et vieille.
De toute façon il sait pas ce qu’il dit
Ça, il me l’a dit.
En plus, il me parle d’insectes qui volent
Y’a pas l’air dans son bol.



CHRIS:
Bon, j’pense j’ai trouvé une solution,
Joe m’a parlé d’aller pêcher des poissons
Je vais faire la même chose avec les papillons.
C’est vraiment la seule façon
Pour pas leur faire du mal
À ces pauvres animals.
Joe, y’a vraiment des bonnes idées
Il est toujours là pour m’aider.
M’en vais au Marcado
Prendre des filets et des pots
Pas des chips, c’est pas santé
Mais un bouquet pour ma Chloé.
D’habitude y’en a trop pis j’hésite.
Un pas trop gros, parce qu’elle est petite
Je lui ai dit de pas dire ça
Faut tourner la langue dix-sept fois
C’est ça que madame Sylvester dit tout l’temps
Mais aujourd’hui, j’ai pas l’temps.
(Part en tournant sa langue)



Liliane Tran et Angela Nauleau Javaudin (sec. 5)


Une élève de secondaire 3, Camille G. Toutant a lu à Jean-François Sénéchal une lettre qu'elle a écrite en se mettant à la place de Chris:

Cher monsieur Sénéchal,

C'est moi, Chris, j'ai une couple d'affaires à dire sur votre livre. Je l'ai aimé, votre roman, il représente bien comment je me sentais quand tout ça est arrivé. En fait, je veux dire quand ma mère est partie pis que j'ai dû m'arranger tout seul. En le lisant, je pouvais ressentir des émotions fortes comme si je revivais tout ça une deuxième fois tellement c'était bien écrit. Ça m'a même donné le goût de pleurer, surtout dans les parties où vous racontiez mes accidents de quand j'étais petit, ça me rappelait de pas si beaux souvenirs que ça. Votre façon de décrire les choses dans votre livre, monsieur, me représente bien, pis aussi à cause que c'est moi le narrateur, ben le monde qui vont lire votre livre vont pouvoir, eux aussi, bien comprendre comment je me sentais.
Dans votre roman, monsieur Sénéchal, vous avez même parlé des gens qui m'entourent. Les personnages avaient un rôle juste à eux dans l'histoire, comme dans ma vie. Ils avaient tous un peu comme une mission, pis c'était de venir m'aider à me débrouiller sans ma mère, tous, sauf Luc Boutin qui me faisait peur, mais c'est normal, il y a pas juste du bon monde sur la Terre. Une chance que vous avez créé un personnage comme Joe dans votre histoire, parce que sans lui, je serais pas devenu concierge, pis j'aurais pas pu vivre sans ma mère. Joe m'a fait confiance et m'a aidé, pis en plus, il me traitait pas comme si j'étais en retard. Il a aidé à faire comprendre aux gens qui lisent le livre que je suis pas un imbécile, pis que je peux comprendre des choses, pis même avoir une job à moi tout seul.
Amicalement, Christopher Asselin




Si vous avez des travaux d'élèves que vous souhaitez partager, n'hésitez pas à nous contacter !



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